Joint Declaration

On 30 August 2021, the Association of Thai Students in Europe for Liberal Democracy and its 15 alliances released an open letter calling for the European Union to condemn and sanction human rights violations in Thailand. The letter was written in four languages, including Thai, English, French, and German, with the following context:

Joint Declaration
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In response to the Thai Government’s failure of governance, particularly in relation to the current public health crisis, there have been protests against the government. The protests have the following demands:
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  1. General Prayut Chan-o-cha unconditionally resigns from the post of Prime Minister.
  2. The government reduces budget expenditure for the monarchy and military so that funds can be diverted to managing the COVID-19 crisis.
  3. The government acquires mRNA vaccines for residents.
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    Many of the protestors were high school and university students who took part in nonviolent demonstrations. Tear gas masks, tennis rackets, fish sauce, and rotten eggs were among the items they utilised in the protests, as were shirts, flags, posters, and placards, as well as equipment for self-defense, such as tear gas masks, flags, posters, and placards.
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    Nevertheless, the government ordered crowd control authorities to use violence against the protesters. Such violence included tear gas, rubber bullets, trucks that employed water cannons laced with harmful chemicals. These tactics are in contravention of international guidances that safeguard peaceful political expression, namely: Article 21 of the International Covenant on Civil and Political Rights, Article 12 of the Basic Principles of the Use of Force and Firearms by Law Enforcement Officials, and Article 2 of the United Nations Human Rights Guidance on Less-Lethal Weapons in Law Enforcement. According to the guidelines, any use of force must be in the interests of national security, safety, peace, public health, or morality, or safeguarding the rights and freedoms of others, and must be restricted and proportionate to the danger. Additionally, authorities must respect and protect all parties’ human dignity and rights.
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    The illegal actions of the government and its officials resulted in bodily hurt, health damage, and property damage to the protestors. Furthermore, officials imprisoned a large number of teenagers and university students without guaranteeing their legal rights. On August 16, 2021, authorities shot a 9th grade (aged 14-15) student in the head; the bullet stuck in their brain stem, and the student is currently in a coma as of this writing.
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    Furthermore, the administration and military issued explicit directives to foment hostility towards the protestors. They specifically utilised information operations to spread online disinformation, alleging that the protestors wanted to abolish the monarchy. They also created a watch list of protestors, legislators, human rights activists, and 183 political opponents, which contained their full names, dates of birth, national identity number or passport number, case status, travel status, and a frontal image of their face. A 15-year-old girl was added to the watch list and labelled as a threat to national security by the government. Such government disinformation and surveillance acts violate individual privacy, freedom of movement, and freedom of expression, all of which are fundamental foundations of democracy.
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    These actions by the Thai Government are in gross violation of the Council Regulation (EU) 2020/1998 of 7 December 2020 concerning restrictive measures against serious human rights violations and abuses, specifically Article 2 (1-d-iii: violations or abuses of freedom of peaceful assembly and of association, 1-d-iv: violations or abuses of freedom of opinion and expression).
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    The Thai EU Democracy Movement, Thai students in Europe, and Thai students in 15 countries thus call on the European Union to condemn the actions of the Thai Government and use this council regulation in legal action against these people complicit in the above violations of human rights:
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    General Prayut Chan-o-cha, Prime Minister and Minister of Defence
    General Prawit Wongsuwan, Deputy Prime Minister
    General Chalermpol Srisawat, Chief of the Defence Forces, responsible for solving emergencies related to Nation Security
    Police General Suwat Jangyodsuk, Commissioner-General of the Royal Thai Police
    Police Lieutenant General Phukphong Phongpetra, Commissioner of the Metropolitan Police Bureau
    Police Major General Piya Tavichai, Deputy Commissioner of the Metropolitan Police Bureau
    Mr. Wongsakul Kittipromwong, Attorney General
    Mrs. Methinee Chalothorn, President of the Supreme Court
    Mr. Santi Butdee, judge
    Mr. Chanathip Muanpawong, judge
    Mr. Mookmethin Klannurak, judge
    Mr. Pisit Wiriyapanich, judge
    Mr. Natchathapakorn Charoenrattanawanon, judge
    Mr. Wirapol Tiankhok, judge
    Mr. Pracha Chaiman, judge
    Mr. Pinyo Mokkhamakkul, judge
    Mr. Rat Juangpanich, judge
    Mr. Tawan Rodcharoen, judge
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    Déclaration Commune
  1. Appel à l’Union européenne pour condamner et sanctionner la violation des droits de l’homme en Thaïlande
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    La mauvaise gestion du pays par le gouvernement thaïlandais, notamment celle liée à la crise sanitaire à cause du CoVid 19 en l’occurrence, a entraîné une manifestation anti-gouvernementale annonçant trois réclamations :
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  2. La démission inconditionnelle de Général Prayuth Chan-o-cha
  3. La réduction des budgets destinés à la monarchie et à l’armée en faveur des budgets de la santé publique pour la gestion de la crise sanitaire
  4. La mise à disposition du public des vaccins ARNm
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    La majorité des manifestants est des élèves et étudiants. Ils se rassemblent d’une manière pacifique et non-armée, sauf comme attirail les chemises, les drapeaux et les panneaux comme manifestation symbolique, accompagnés des masques à gaz, raquettes de tennis, sauce poisson et œufs pourris pour se défendre.
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    Toutefois, le gouvernement a ordonné aux agents une répression violente des manifestants par l’usage des gaz lacrymogène, balles de caoutchouc et canons à eau mêlée de substance chimique dangereuse. Toutes ces mesures employées par le gouvernement sont une violation de l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civiques et politiques, de l’article 12 des Principes fondamentaux de l’usage des armes à feu par les forces de l’ordre, de l’article 2 du Code de conduite pour les agents des forces de l’ordre, et du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur les armes moins-meurtrière, lois qui assurent le droit du rassemblement pacifique. Par ailleurs, les forces de l’ordre devraient être déployées pour l’intérêt de la sécurité nationale et la santé publique, ainsi que pour la protection des droits de l’homme et de la liberté individuelle. Elles devraient respecter les limites et réagir d’une manière plus proportionnelle.
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    Cette violation des articles concernant les droits de l’homme par le gouvernement et les forces de l’ordre a mis en danger les manifestants au niveau physique, de la santé et des biens. De surcroît, un bon nombre des élèves et étudiants ont été arrêtés et détenus sans aucune possibilité d’être mis en liberté sous cautions, ce qui est de leur plein droit selon la loi. Un élève de 15 ans ayant reçu une balle dans la tête le 16 août 2021 est par ailleurs toujours dans le coma.
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    De plus, le gouvernement et l’armée ont donné l’ordre de générer la haine contre les manifestants au moyen des réseaux sociaux en les accusant d’ayant pour but l’éradication de la monarchie. Ils ont également commencé à constituer une liste noire de 183 noms et prénoms des militants, des politiciens et des suspect politiques, ainsi que leur date de naissance, leur numéro de sécurité sociale, leur numéro de passeport, leur casier judiciaire et leur photo du visage. Sur cette liste apparait également les nom et prénoms d’un élève de 15 ans considéré comme menace à la sécurité nationale. La constitution de cette liste menace en effet les droits de la vie privée, de la liberté de mobilité et d’expression, qui sont les droits fondamentaux dans le régime démocratique.
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    Les mesures adoptées par le gouvernement et sa violation de la liberté et la vie privée des citoyens dérogent donc au RÈGLEMENT (UE) 2020/1998 DU CONSEIL du 7 décembre 2020 concernant des mesures restrictives en réaction aux graves violations des droits de l’homme et aux graves atteintes à ces droits, l’article 2 1. D) (III) violations de la liberté de réunion pacifique et d’association ou atteintes à cette liberté, (IV) violations de la liberté d’opinion et d’expression ou atteintes à cette liberté.
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    L’association des étudiants thaïlandais en Europe et les étudiants thaïlandais dans 15 pays différents souhaitent donc implorer l’Union européenne de condamner les actes du gouvernement thaïlandais et d’appliquer rigoureusement les lois concernées à ceux liés à la violation des droits de l’homme cité ci-dessus dans la liste suivante :
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    1) Général Prayuth Chan-o-cha, premier ministre et ministre du Ministère des Armées
    2) Général Prawit Wongsuwan, vice-premier ministre
    3) Général Chalermpol Srisawat, commandant en chef, chargé de la gestion de la crise liée à la sécurité nationale
    4) Général de Police Suwat Jangyodsuk, commandant de la police nationale
    5) Lieutenant Général de Police Phukphong Phongpetra, commissaire du bureau de la police métropolitaine
    6) Major Général de Police Piya Tavichai vice-commissaire du bureau de la police métropolitaine
    7) M. Wongsakul Kittipromwong, procureur général
    😎 Mme Methinee Chalothorn, Président de la Cour Suprême
    9) M. Santi Butdee, juge
    10) M. Chanathip Muanpawong, juge
    11) M. Mookkmethin Klannurag, juge
    12) M. Pisit Wiriyapanich, juge
    13) M. Natchathapakorn Charoenrattanawanon, juge
    14) M. Wirapol Tiankhok, juge
    15) M. Pracha Chaiman, juge
    16) M. Pinyo Mokkhamakkul, juge
    17) M. Rat Juangpanich, juge
    18) M. Tawan Rodcharoen, juge
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    Gemeinsame Erklärung
  1. Ersuchen an die Europäische Union : Die Menschenrechtsverletzungen in Thailand zu verurteilen und zu sanktionieren
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    Aufruf der European Union zur Verurteilung und Sanktionierung der thailändischen Regierung aufgrund ihrer Verstöße gegen die Menschenrechte in Thailand
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    Die Verfehlungen der thailändischen Regierung im Umgang mit COVID – 19 haben zu weitläufigen Protesten gegen die Regierung geführt. Die Versammlung hat 3 Anforderungen an die Regierung gestellt.
  2. Der Premierminister Gen. Prayuth Chan-o-cha muss bedingungslos zurücktreten
  3. Die Regierung muss das Budget des Königshauses und das Budget des Militärs reduzieren, damit das zu reduzierende Budget für die Bewältigung der Coronavirus-Krise ausgegeben wird.
  4. Die Regierung muss mRNA – Impfstoffe für alle Bürger und Bürgerinnen versorgen.
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    Demonstranten und Demonstrantinnen, die viele Schüler, Schülerinnen, Studenten und Studentinnen sind, haben sich friedlich und ohne Waffen versammelt. Sie hatten nur Tränengasmasken, Tennisschläger, Fischsauce und faule Eier, um sich selbst zu schützen. Sie benutzten Shirts, Flaggen und Plakate, um ihre Meinung zu äußern. Trotzdem erteilte die Regierung der zuständigen Behörde den Befehl mit Gewalt gegen die Demonstration vorzugehen. Sie verwendeten Tränengas, Wasserwerfer mit gesundheitsschädlichen chemischen Stoffen und Gummigeschosse. Diese Maßnahmen verstoßen gegen internationale Leitlinien, die die friedliche politische Meinungsäußerung schützen, nämlich Art. 12 Der Internationale Pakt über bürgerliche und politische Rechte, Art. 12 Basic Principles of the Use of Force and Firearms by Law Enforcement Officials und Art. 2 the United Nations Human Rights Guidance on Less-Lethal Weapons in Law Enforcement. Gemäß diesen Leitlinien darf die Gewaltanwendung nur für die Sicherheit des Staates, den Frieden, die öffentliche Gesundheit oder die Moral oder die Wahrung der Rechte und Freiheiten anderer vorgenommen werden und die Gewaltanwendung muss eingeschränkt werden und für die Gefahr angemessen sein. Darüber hinaus muss die Behörde die Menschenwürde und die Rechte aller Parteien respektieren und schützen. Die rechtswidrigen Aktionen der Regierung und ihrer Polizeibeamten führten zu Körperverletzungen, Gesundheitsschäden und Sachschäden bei den Demonstranten. Darüber hinaus inhaftierten Polizeibeamten eine große Zahl von Jugendlichen und Universitätsstudenten, ohne dass ihre gesetzlichen Rechte garantiert wurden. Am 16. August 2021 schoss mutmaßlich ein Polizeibeamter einem Schüler der 9. Klasse (14-15 Jahre) in den Kopf; die Kugel steckte in seinem Hirnstamm, und der Schüler liegt zum Zeitpunkt dieses Schreibens im Koma.
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    Darüber hinaus gaben die Verwaltung und das Militär ausdrückliche Anweisungen, um Feindseligkeiten der Öffentlichkeit gegenüber den Demonstranten zu schüren. Sie nutzten geheimdienstliche Mittel, um Desinformation im Internet zu verbreiten, und behaupteten, dass die Demonstranten die Monarchie abschaffen wollten. Sie erstellten auch eine Beobachtungsliste von Demonstranten, Mitgliedern des Repräsentantenhauses, Menschenrechtsaktivisten und 183 politischen Gegnern, die ihre vollständigen Namen, Geburtsdaten, nationale Identitäts- oder Passnummer, Fallstatus, Reisestatus sowie ein Frontalbild ihres Gesichts enthielt. Ein 15-jähriges Mädchen wurde zu der Beobachtungsliste hinzugefügt und von der Regierung als Bedrohung für die nationale Sicherheit eingestuft. Solche Desinformations- und Überwachungshandlungen der Regierung verletzen die Privatsphäre des Einzelnen, die Bewegungsfreiheit und die Meinungsfreiheit, die allesamt Grundlagen der Demokratie sind.
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    Diese Maßnahmen der thailändischen Regierung verstoßen grob gegen die Verordnung (EU) 2020/1998 des Rates vom 7. Dezember 2020 über restriktive Maßnahmen gegen schwere Menschenrechtsverletzungen und -missbrauch, insbesondere Artikel 2 (1-d-iii: Verletzungen oder Missbrauch der Freiheit), friedlicher Versammlung und Vereinigung, 1-d-iv: Verletzungen oder Missbrauch der Meinungs- und Meinungsäußerungsfreiheit). Die thailändische EU-Demokratiebewegung, thailändische Studenten in Europa und thailändische Studenten in 15 Ländern fordern daher die Europäische Union auf, die Maßnahmen der thailändischen Regierung zu verurteilen und diese Ratsverordnung bei Gerichtsverfahren gegen folgendePersonen zu verwenden, die sich an den oben genannten Menschenrechtsverletzungen beteiligt haben :
  5. General Prayut Chan-o-cha, Premierminister and Minister der Verteidigung
  6. General Prawit Wongsuwan, Vize – Premierminister
  7. General Chalermpol Srisawat, Chef der Streitkräfte, verantwortlich für die Lösung von Notfällen im Zusammenhang mit der nationalen Sicherheit
  8. Polizeigeneral Suwat Jangyodsuk, Generalkommissar der Königlich Thailändischen Polizei
  9. Generalleutnant der Polizei Phukphong Phongpetra, Kommissar des Metropolitan Police Bureau
  10. Generalmajor der Polizei Piya Tavichai, Stellvertretender Kommissar des Metropolitan Police Bureau
  11. Mr. Wongsakul Kittipromwong, Generalstaatsanwalt
  12. Mrs. Methinee Chalothorn, Präsidentinnen des Obersten Gerichtshofs
  13. Mr. Santi Butdee, Richter
  14. Mr. Chanathip Muanpawong, Richter
  15. Mr. Mookmethin Klannurak, Richter
  16. Mr. Pisit Wiriyapanich, Richter
  17. Mr. Natchathapakorn Charoenrattanawanon, Richter
  18. Mr. Wirapol Tiankhok, Richter
  19. Mr. Pracha Chaiman, Richter
  20. Mr. Pinyo Mokkhamakkul, Richter
  21. Mr. Rat Juangpanich, Richter
  22. Mr. Tawan Rodcharoen, Richter

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